Day 15 – Lundi 25 juillet
Grosse journée de route aujourd’hui avec 440 km qui nous attendent, nous partons pour 08:00 après un petit déjeuner moyen pris au milieu de touristes… français.
On rencontre à nouveau ces immenses lignes droites caractéristiques, le décor est immédiatement moins enthousiasmant, on retourne dans les plaines, c’est moins majestueux, moins splendide, mais on sait que nous filons sur L.A. et que cette portion est différente, on en a surtout tellement pris plein les yeux que l’on devient difficiles… On fera un stop dans immense outlet de marques dans la ville de Barstow, afin d’acheter des paires de sneakers pour Jeanne en vue de la rentrée des classes, un déjeuner dans un IHOP. Cela a beau être une chaine, c’est dans cette dernière que l’on aura mangé le mieux pendant quasiment tout notre séjour. Si les alentours de Barstow peuvent avoir de l’intérêt, c’est surtout par rapport aux nombreuses références, vieux musées, boutiques de souvenirs dédiés à la route 66 que l’on peut y trouver. On a encore beaucoup de route et l’on a hâte d’arriver à L.A., nous reprenons rapidement la route.
Une arrivée à L.A. par les immenses highways surchargées de véhicules en tout genre qui sillonnent la ville. C’est toujours une sensation ! par sa taille, la conduite automobile peu académique qui est pratiquée, sa voie réservée au covoiturage (que l’on va emprunter), son revêtement bétonné très loin de nos standards français ! Et, surtout, tous ces noms qui s’affichent sur les panneaux de sortie, Pasadena, Glendale, Santa Fe, Anaheim résonnent pour moi. Ce sont des hauts lieux de la moto et surtout du motocross, mais également des noms qui reviennent dans de nombreux romans, films, séries.
Bref, c’est encore une bonne claque, cela devient plus épique quand il s’agit de ne pas rater la bonne sortie, ce qui implique de traverser 8 voies très encombrées…
Nous posons nos roues sur Sunset Boulevard, un autre nom qui résonne bien à nos oreilles, et rejoignons West Hollywood qui sera notre quartier d’attache pour nos trois derniers jours aux USA.
On a choisi un magnifique hôtel pour cela, le Andaz West Hollywood avec sa piscine sur son roof top et son parking dispendieux… Mais L.A. oblige, il est préférable de circuler en voiture qu’avec les transports en commun.
Piscine qui finalement ne sera pas exploitée par notre poussin en chef, notons que lorsque le soleil disparait il ne fait pas si chaud que ça… Sweat nécessaire. La vue, elle, est impressionnante, on domine une bonne partie de Los Angeles
La chambre est spacieuse avec une petite vue sur les collines.
Ce soir, on va dîner non loin de l’hôtel, mais dans un restaurant tenu par des Français. On a aussi beau dire, pourtant, c’est certainement là que l’on a le mieux manger de tout le séjour ! Merci la Bohème : 8400 Santa Monica Blvd, West Hollywood, CA 90069, États-Unis.
Très bien accueillis, personnel souriant, cadre sympathique et atmosphère typique et conformer à ce que l’on attend surtout quand on a été nourris d’images de dîner dans les films et séries US.
Bref, c’est quand même pas compliqué.
Nous remontons à pied vers notre hôtel, non sans croiser encore une fois de nombreux SDF, jamais très rassurant…
Demain, c’est la journée pour Jeanne ainsi qu’un peu pour nous, direction le park à thèmes Universal

Day 16 – Mardi 26 juillet
Aujourd’hui c’est Universal, succinctement, c’est comme Disneyland, mais avec des attractions dont les thématiques tournent autour du thème du Cinéma.
On va y passer la journée entière et après un petit déj’ avalé rapidement en chambre, nous sautons dans un Uber. Pratique, pas cher, à moins de 20 mn du park, ça me laisse le temps de profiter de ses grands boulevards.
Une fois arrivés, direction vers la nouvelle attraction dédiée à Harry Potter que l’on sait très demandée. En étant matinaux, on aura très peu d’attente. Cependant, une erreur d’aiguillage va nous séparer et je monterai seul dans l’attraction, les filles seront de leur côté.
Apparemment, c’était super, pour ma part, je n’ai rien vu… Le mélange d’écrans 3d et de mouvements mécaniques m’ayant rendu instantanément malade, à la limite de rendre mon petit déj’, j’ai dû fermer les yeux pendant 3 min sous peine de rappeler à mes voisins ce que j’ai déjeuné le matin même…
La journée risque d’être longue, la majorité des attractions étant fondée sur ce principe de fonctionnement…Bon certaines resteront classiques et l’amusement sera là. La visite notamment des studios est super, le site très grand, les boutiques ne manquent pas. En une journée, on aura pu faire toutes les attractions majeures et nous rentrons fourbus à l’hôtel.
Day 17
Mercredi 27 juillet
Ce matin, c’est petit déjeuner déjà dans notre IHOP préféré à 500 m de l’hôtel sur Santa Monica Blvd, shopping baskets dans un magasin ultra tendance sur Sunset Blvd. On récupère alors notre voiture, direction Santa Monica, sa plage célèbre, sa jetée non moins célèbre, son skatepark au bord de l’eau et son espace musculation ultra-connu.
On se loue deux vélos, dont un tandem et on se glisse sur l’immense voie cyclable qui borde l’océan.
Bon, on ne va pas se mentir, l’image de cette plage mythique réputée comme folklorique, un peu baba, un peu bobo, mais très décontracté en a pris un coup.
Elle est envahie de SDF, de drogués, on est très loin de sentir en sécurité surtout quand on descend vers Redondo Beach, ça se calme si on remonte vers Malibu Beach mais globalement, c’est loin d’être safe, je ne voudrais pas m’y balader le soir. C’est une très grosse déception. La plage immense est envahie de tentes et autres taudis habités par des SDF jetés hors de chez eux par la crise de la COVID. Le loueur de vélos, vieux monsieur du coin, nous confirmera que l’ambiance s’est considérablement dégradée depuis quelques années.
On va prendre le temps quand même de tester l’eau de l’océan du bout des pieds sans s’y baigner après avoir rendu les vélos et manger des ramens chez Silverlake Ramen puis refaire un peu de shoppings dans les boutiques de fringues.
Franchement, si le passage sur ces immenses plages est aussi une claque (par l’image que l’on en a) et que la réputation des boutiques de fripes n’est pas usurpée, l’ambiance qui règne ne donne pas envie de s’éterniser. N’hésitez pas à remonter au nord plutôt que descendre vers le sud. Trop de drogués, trop de SDF et une présence policière en pointillée…
On rentre à l’hôtel, les 15 km nous séparant de l’hôtel vont nous prendre plus une heure, la circulation démoniaque n’usurpe pas sa réputation…

Day 18 – Jeudi 28 juillet
Dernier jour chez les ricains, notre planning est chargé, mais sans horaire à respecter.
Mon ami jacques m’avait conseillé de prendre notre petit déjeuner au Griddle pour goûter aux petits déjeuners qui comptent probablement parmi les plus gargantuesques de LA. Nous obtenons une des dernières tables, l’endroit est effectivement très réputé.
La carte est alléchante, le choix difficile, beaucoup de plats donnent envie. Mention spéciale pour les pancakes, on peut manger à quatre dessus … Les quantités sont énormes, heureusement, on va repartir avec notre doggy bag (qui nous tiendra jusqu’au départ pour l’aéroport). Beaucoup de locaux en pause. Le top pour un bon petit dej’ ou un super brunch ! Le personnel est sympa cerise sur le gâteau !
Une fois nos estomacs pleins, nous partons sur Hollywood Boulevard, passage obligé bien sûr ! Question de voir les étoiles des acteurs sur le Walk of Fame et le folklore qui règne sur cette immense artère. En plus, après la session shopping de maman hier, Jeanne veut trouver sa paire de Nike  et les magasins de sneakers ne manquent pas.
Le temps de trouver une place un peu éloignée du Blvd. Nous arpentons alors l’avenue en sautant de magasin en magasin, sans toutefois trouver le Graal, mais une casquette des Lakers, équipe locale de basketball viendra compléter la panoplie de souvenirs
Le « principe » est d’arpenter le boulevard, le long du célèbre « Walk of Fame » et des étoiles roses des stars de cinéma incrustées dans le trottoir. On les trouve entre Gower street et La Brea avenue et sur Vine street entre Sunset boulevard et Yucca street. Attention, les grandes stars ne sont pas forcément là où on les attend . Sur le chemin, des magasins de souvenirs, des boutiques et des musées. Bon, c’est à faire, mais ça ne laisse pas un souvenir impérissable non plus.
Après trois heures de déambulation, nous filons vers le Getty Center non sans avoir assisté à un gros accident en plein Hollywood Blvd, un feu non respecté devant nos yeux, un très gros choc et des passants qui manquent de peu de se faire renverser.
Le Getty Center c’est une occasion de prendre ses distances avec L.A. Perché sur une colline du quartier de Brentwood, au Nord-Ouest de Los Angeles, le Getty Center s’impose comme l’un des plus beaux musées aux États-Unis, tant pour sa formidable collection que pour son écrin architectural avant-gardiste. A l’origine, le musée est né de la volonté d’un milliardaire, Jean-Paul Getty, un magnat de l’industrie pétrolière passionné par l’art. Toute sa vie, Jean-Paul Getty va accumuler des trésors, selon ses coups de cœur. Après avoir garé notre voiture dans le parking du musée, on est invité à monter à bord d’une navette pour grimper jusqu’au sommet de la colline. On file vers le promontoire pour admirer la vue sur Los Angeles et prendre toute la mesure de l’étendue de la mégapole avec Beverly Hills au premier plan et le dowtown de L.A à l’horizon.
Le bâtiment est splendide, très sobre, il y fait frais et c’est très calme. Très sympathique parenthèse dans cette ville hors norme. Nous passerons dans de nombreuses salles afin d’admirer les diverses collections dont une est un formidable voyage au cœur de l’art européen jusqu’à 1900. Parmi les chefs-d’œuvre : « Les Iris » de Vincent Van Gogh, « La promenade » d’Auguste Renoir ou encore « Le Printemps » d’Edouard Manet. Autres grands noms présents : Paul Gauguin, Edgar Degas, Claude Monet, Eugène Delacroix, Jean-François Millet et Rubens. Sans oublier le peintre hollandais Rembrandt avec deux tableaux emblématiques : « L’enlèvement d’Europe » et un surprenant autoportrait intitulé « Rembrandt riant ».
Nous reprenons notre voiture afin de rejoindre les lettres HOLLYWOOD, et on en profite pour se perdre (volontairement) dans les collines de Muholland drive que nous traversons.
On découvre d’autres architectures notamment au niveau des maisons et on comprend un peu mieux comment les gens vivent ici, on tombe aussi sur des demeures incroyables !
Quand nous arrivons au pied des lettres géantes, on comprend aussi que les riverains doivent composer avec les allées et venues incessantes des touristes voulant se prendre en photo. Nous ne dérogerons pas à la règle.
Quelques kilomètres plus loin, nous arrivons à l’observatoire Griffith, il y a beaucoup de monde. On peine à trouver une place, le parking habituel étant occupé par un concert.
Visiter l’Observatoire Griffith n’est pas seulement incontournable, c’est aussi totalement gratuit. Se garer (ou presque), entrer dans l’observatoire, voir les télescopes… tout est gratuit ! Nous ne sommes pas rentrés dans le bâtiment, il y a beaucoup de monde et la vue extérieure qui permet de se rendre en compte de la taille de cette ville gigantesque se suffit à elle-même !

En plus d’être une énorme fenêtre sur les étoiles, l’observatoire Griffith est un des meilleurs lieux pour contempler Los Angeles. En venant au coucher du soleil, la vue est, parait-il, à tomber. Nous partirons avant. Nous devons nous coucher tôt, demain, c’est retour en France, avec un réveil à 02 h 00 du matin…
On se fera un dernier restaurant à deux pas de l’hôtel, le Pink Taco (Mexicain comme son nom ne l’indique pas ) et au lit , non sans prévenir le voiturier de préparer notre voiture pour notre départ à 02 h 30.

Day 19 – Vendredi 29 juillet
Une dernière émotion à L.A. pour Jeanne, très inquiète de me voir donner à des sdf notre fidèle glacière remplie de nourritures et un peu pour ma part, car emprunter les immenses highways vides de toute voiture à un côté irréel quand on a pu affronter les embouteillages de la cité des anges.
Une fois la voiture rendue à LAX, nous enregistrons nos bagages et à 05 h 30, prenons notre premier avion pour New-York. C’est parti pour 06 h 00 d’un vol douloureux tant le service des compagnies américains est indigent.
3h d’attente plus tard et après une ultime restauration sur le sol U. S, nous embarquons pour Genève, pour 08 h 00 de vol ou là encore le service à bord sera déplorable…Nous atterrissons à Genève le samedi 30 à 06 h 40 (le décalage horaire ma bonne dame !) où notre taxi nous attend pour nous ramener à Thoiry.
Il nous faudra quelques jours pour récupérer du décalage horaire, quelques heures pour enfin gouter à une nourriture que nos estomacs réclamaient depuis trop longtemps.
En conclusion, notre voyage dans l’ouest américain était une aventure exceptionnelle, riche en découvertes et en émotions. Beaucoup de kilomètres chaque jour, Une diversité de paysages incroyables, des températures qui peuvent réellement varier d’un endroit à un autre, des parcs nationaux inoubliables et des villes étonnantes !
Entre villes mythiques, paysages époustouflants, activités diversifiées et culture captivante, chaque jour apporte son lot de surprises et d’enchantements. L’ouest américain peut satisfaire toutes les envies. Nous sommes partis à la conquête du Far West ! L’aventure était au tournant.

The End